Marie-Antoinette m'a tuer (3ème et dernière partie)
(C&C, Envoyé Special K, La Perla et moi à notre arrivée) L'osbcurité dans laquelle nous sommes plongés, les vapeurs d'alcool, la chaleur et la promiscuité ont raison de notre bon sens. Je me retrouve littéralement "ventousé" par Batchiari Bey qui, tel un poulpe humain, aspire mes lèvres et mon cou en l'espace de quelques secondes. Je perds quelque peu la notion du temps et ne sais trop combien de temps durera notre danse frénético-érotique. Entre temps, les portes des chiottes se seront ouvertes et plus personne ne se souciera de les fermer, chacun faisant ses petites ou grandes affaires devant tout le monde...
(The place to be aka the chiottes-floor - on distingue la perruque rose de La Perla et mon chapeau au fond de la pièce) Sauvage je disais donc, puisque, avant de repartir rejoindre ses amis dans une autre salle et de prendre mon numéro de téléphone pour se retrouver plus tard dans la soirée, Batchiari Bey m'embrasse une dernière fois... mais il m'aspire la langue tellement fort que je sens un petit claquement dans ma bouche... Il s'en va et je me retrouve donc avec la langue un peu engourdie mais je me dis que c'est normal, vu l'ardeur de nos échanges buccaux. Mais je commence à avoir carrément mal et je me rends compte en tournant ma langue dans ma bouche, que le "frein" en dessous de ma langue est bel et bien... déchiré!!! Je deviens livide, La Perla me demande ce qui se passe et je tente de lui expliquer ce qui m'arrive mais elle ne comprends pas bien. J'ouvre alors la bouche et je vois à sa tête que cela n'est pas bien joli à voir...
(La salle de bal du 1er étage) Je commence à saigner un peu et les premiers signes d'un malaise se fait sentir. La Perla me prend la main et me sort des toilettes à la recherche d'un endroit pour m'asseoir. Une fois assis, ma vue commence à se brouiller et le bruit autour de moi devient de plus en plus cotonneux. Je sens que je perds totalement le contrôle de mon corps. Tel un sportif de haut niveau, je force mon mental à reprendre le dessus mais rien ne semble y faire. Je ne vois et n'entends déjà presque plus rien, j'ai juste la force de demander à La Perla de me ramener du Coca car je me souviens que le sucre peut aider dans ces cas là. Je me retrouve donc seul pour quelques instants, face à un vigile qui me regarde d'un air peu aimable.
(Nos amis C&C en mission secrète...) La chance voudra qu'une jeune fille soit assise à côté de moi. Malgré le fait que je n'arrive pas bien à la voir et pour cause, je lui explique ce qui m'arrive et lui demande de me parler afin que je ne sombre pas totalement dans les pommes. Cette dernière, bien aimable, me fera la conversation et me demandera, au détour de celle-ci, et c'est bien là le comique de ce genre de situations absurdes, si je suis célibataire et qu'elle aurait deux de ses amis dont un particulièrement à me présenter!! Comme quoi, il faut toujours savoir assurer quelles que soient les situations...
(La Perla & moi dans le chiottes-floor) La Perla revient rapidement avec du Coca et je reprends peu à peu mes esprits. L'accès du 1er étage est désormais bouclé, plus personne ne peut monter. Envoyé Special K et C&C sont restés au rez de chaussé et s'inquiètent de mon état. Nous décidons de déscendre les rejoindre afin de les rassurer. La Perla, qui a toujours de bonnes idées, repart vers le bar et revient triomphante avec un verre de vodka pure en me conseillant de faire des bains de bouche avec afin de cautériser la plaie. Vous imaginez la scène? Et inutile de vous dire le mal de chien que cela m'a fait... wouacha!! L'heure tourne et Envoyé Special K commence à avoir mal aux pieds après les cinq heures passées sur ses talons aiguille de 13 centimètres. On se prend un dernier verre et discutons avec des invités rencontrés sur le tard avant de repartir vers presque 4h du matin et alors que la fête bat encore bien son plein.
(La noblesse libertine...) En partant, Batchiari Bey me fait un signe de remonter, depuis une fenêtre du 1er étage. Je lui fais comprendre que je suis sur le départ et qu'il me laisse deux jolis souvenirs, à savoir un suçon dans le cou et la langue quelque peu explosée. Avec le bruit et la distance il ne comprend pas bien ce que j'essaie de lui dire alors je lui fais un dernier signe et lui tire... ma révérence.
(La noblesse libertine, suite...) Le trajet du retour se fait rapidement et sans encombre. Nous sommes encore tout groggy de la soirée que nous venons de passer. Difficile de reporter par les mots tout ce que nous avons vu et ressenti, c'est pourquoi je laisse maintenant la place aux photos, qui en disent plus long que tous les grands discours. Mais avec le recul, me dire que les chiottes étaient "The Place To Be" de la soirée continue de me faire halluciner!!