Mastermind
Michael Andrew "Mad World":
"All around me are familiar faces. Worn out places. Worn out faces. Bright and early for the daily races. Going nowhere, Going nowhere. Their tears are filling up their glasses. No expression, No expression. Hide my head I want to drown my sorrows. No tomorrow. No tomorrow... And I find it kind of funny, I find it kind of sad. These dreams in which i'm dying are the best I've ever had. I find it hard to tell you, I find it hard to take. When people run in circles its a very very. Mad World, Mad World..."
Je me souviens de ces mots si justes de La Fée Daubette, qui écrivait dans une de ses notes un jour: «Qu’il est donc dur de terminer quelque chose, de rompre, de tourner des pages parce que l’on sait que c’est la meilleure solution pour soi! Qu'il est douloureux de quitter ceux que l’on aime, ceux qui nous accompagnent depuis si longtemps, ceux que cette chienne de vie a jeté dans nos pattes un beau matin de hasard et que l’on a appris à aimer, ceux que l’on a reconnus comme siens un jour de grande acuité et qui nous ont ouvert les portes de leur intimité. Que le "mieux pour soi" semble parfois si cruel et si éloigné du "bon maintenant".»
Que le "mieux pour soi" semble parfois si cruel et si éloigné du "bon maintenant"... Cette phrase est désarmante de vérité, d'autant que c'est un constat auquel j'arrive lorsque je regarde ces derniers mois écoulés mais aussi ceux à venir. Comme il est difficile de partir, pourtant, mais nécessaire, parfois, surtout lorsque l'amertume nous glisse ses maux sur nos lèvres et dans le coeur. Mais partir... n'est-ce pas aussi l'échec de n'avoir pas su, pas pu ou pas voulu empêcher une certaine forme de routine, puis d'indifférence et d'ennui ou pire enfin, chez les couples, le mépris sournois du corps de l'autre? Partir... mais dans quelle direction? Comment (re)trouver son chemin, son équilibre, "le mieux pour soi", se trouver soi... avec tous ces "éléments pertubateurs" qui tour à tour vous aident ou vous brouillent les cartes de cette quête et de ce besoin de vérité?
Et comment continuer si, au titre de la maturité, les "illusions" sont ainsi faites pour être perdues?