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dfromparis, future shaper generation
22 septembre 2006

Mastermind

Michael Andrew "Mad World":

"All around me are familiar faces. Worn out places. Worn out faces. Bright and early for the daily races. Going nowhere, Going nowhere. Their tears are filling up their glasses. No expression, No expression. Hide my head I want to drown my sorrows. No tomorrow. No tomorrow... And I find it kind of funny, I find it kind of sad. These dreams in which i'm dying are the best I've ever had. I find it hard to tell you, I find it hard to take. When people run in circles its a very very. Mad World, Mad World..."

Je me souviens de ces mots si justes de La Fée Daubette, qui écrivait dans une de ses notes un jour: «Qu’il est donc dur de terminer quelque chose, de rompre, de tourner des pages parce que l’on sait que c’est la meilleure solution pour soi! Qu'il est douloureux de quitter ceux que l’on aime, ceux qui nous accompagnent depuis si longtemps, ceux que cette chienne de vie a jeté dans nos pattes un beau matin de hasard et que l’on a appris à aimer, ceux que l’on a reconnus comme siens un jour de grande acuité et qui nous ont ouvert les portes de leur intimité. Que le "mieux pour soi" semble parfois si cruel et si éloigné du "bon maintenant".»

Que le "mieux pour soi" semble parfois si cruel et si éloigné du "bon maintenant"... Cette phrase est désarmante de vérité, d'autant que c'est un constat auquel j'arrive lorsque je regarde ces derniers mois écoulés mais aussi ceux à venir. Comme il est difficile de partir, pourtant, mais nécessaire, parfois, surtout lorsque l'amertume nous glisse ses maux sur nos lèvres et dans le coeur. Mais partir... n'est-ce pas aussi l'échec de n'avoir pas su, pas pu ou pas voulu empêcher une certaine forme de routine, puis d'indifférence et d'ennui ou pire enfin, chez les couples, le mépris sournois du corps de l'autre? Partir... mais dans quelle direction? Comment (re)trouver son chemin, son équilibre, "le mieux pour soi", se trouver soi... avec tous ces "éléments pertubateurs" qui tour à tour vous aident ou vous brouillent les cartes de cette quête et de ce besoin de vérité?

Et comment continuer si, au titre de la maturité, les "illusions" sont ainsi faites pour être perdues?

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Commentaires
D
Non, ce n'était pas volontaire. Je ne connaissais même pas ce film avant que tu n'en parles...
P
j'adore la chanson "Mad World", je connaissais la version plus classique mais je préfère celle-ci! <br /> Par ailleurs, j'avais découvert cette chanson dans le film Donnie Darko qui est bien dans la lignée mélancolique de ton post, ou inversement... Est-ce volontaire de ta part?
P
... et si on disait plutôt "le bon pour soi n'est pas si éloigné du mieux demain"? <br /> <br /> "Mais partir... n'est-ce pas aussi l'échec de n'avoir pas su, pas pu ou pas voulu empêcher une certaine forme de routine..." : non, partir c'est vouloir connaître de nouvelles choses, connaître de nouvelles personnes, en savoir toujours plus, c'est pouvoir se remettre en cause, pouvoir se lancer tous les jours de nouveaux défis, pouvoir se dire "j'ai encore tellement de choses à faire et à prouver!".<br /> <br /> "Et comment continuer si, au titre de la maturité, les "illusions" sont ainsi faites pour être perdues?" : en comprenant qu'elles visent avant tout à nous faire avancer!<br /> <br /> Besitos
O
ah oui, vous en etes arrivés là ? Ca ne transparaissait vraiment pas.<br /> <br /> je pense que cette histoire est loin d'etre finie (je parle pas de l'histoire d'amour)....
S
alors ca sera un baiser et une pensee lointaine pour cette peine ...
dfromparis, future shaper generation
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