Le Paradoxe de "la vie est une Tragicomédie"
A priori je donne tout. Sûrement parce que j'aurai tant aimé qu'on me donne à moi, étant petit, et que ça n'a pas franchement été le cas. Je donne tout comme un enfant qui donne. Sans compter. Qui fait confiance. Qui s'émerveille. Qui ne porte pas de jugement. Qui veut découvrir. Je suis comme ça. Je sais que ça n'est pas toujours du "meilleur effet", selon les codes du milieu, me dit-on. Peu m'importe. Je suis adulte aussi, alors j'encaisse. Les coups. Je pardonne, bien sûr. Je résiste. Je cherche à comprendre. J'écoute. Je ne suscite jamais de conflit inutile. J'adore les gens. Je les "repose", bien souvent. Ils me le rendent bien, la plupart du temps.
Mais à fortiori, mon humanité n'est pas sans limites. Mon attitude peut faire penser que je peux tout supporter. Tout accepter. Tout pardonner. Tout comprendre. Une fois qu'on est allé trop loin, je coupe. Fini. Mais je ne recule pas. Je change juste de direction. Radicalement. La preuve dernièrement avec "Ex11a". Avec certains amis. Je deviens dur. Cynique. Impossible de revenir en arrière. Avancer. Pour regarder derrière soi avec un oeil attendri. Et éviter la nevrose. De vrai gentil je me transforme en monstre. Parfois.
A écouter dans la dfp Radio Blog : Group Therapy "My Worst Enemy" qui colle à cette note.